jeudi 12 septembre 2013

Des Cigognes en Bresse



C’est avec plaisir que nous avons rencontré tout un vol de cigognes qui avait fait une halte
A Lessard en Bresse,

Nous voulions partager les photos que nous avons faites, qui confirme, si cela était encore à prouver, que nos villages se situent sur un couloir migratoire, mais que restera-t-il de ces oiseaux protégés ( http://www.lpo.fr/les-cigognes-blanches/le-retour-de-la-cigogne-blanche-en-france-et-en-charente-maritime ) quand les éoliennes seront installées sur nos sept communes comme le prévoit le nouveau plan d’implantation de windpower ? 
Gageons que nos élus ne seront pas attristés, car si les éoliennes voient le jour elles ne tueraient pas plus d’oiseaux que les buildings vitrés ! 

« L’écologie » doit-elle se faire au détriment de l’avifaune.




 http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2013/08/15/des-cigognes-en-bresse
 De Nouveau à Damerey :
 http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2013/09/09/quand-les-cigognes-font-halte

Des éoliennes pour des bouilloires...

http://www.express.be/sectors/fr/energy/des-fermes-eoliennes-qui-produisent-a-peine-de-quoi-faire-fonctionner-quelques-dizaines-de-bouilloires/194777.htm  

Des fermes éoliennes qui produisent à peine de quoi faire fonctionner quelques dizaines de bouilloires...

Le Daily Telegraph a eu accès à des données publiées par RWE npower renewables, la filiale de la société allemande RWE Innogy, qui opère 27 fermes éoliennes en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles, qui montrent que l’on ne peut compter sur les turbines géantes des éoliennes pour produire de l’électricité en continu, et que dans certains cas, leur production est même infime.
Un aperçu des données de RWE pour l’après-midi de jeudi dernier fournit les indications suivantes :

La ferme éolienne Trysglwyn, située à Anglesey, dans le Pays de Galles, et composée de 14 éoliennes, avec une capacité de production théorique de 5,6 mégawatts (MW), ne produisait que 6 kilowatts (KW), soit de quoi faire bouillir 2 bouilloires, soit seulement 0,01% de sa capacité ;

La ferme de Little Cheyne Court, située sur le site de Romney Marsh dans le Kent, est la plus grande du Sud-est de l’Angleterre. Composée de 26 éoliennes de 115 mètres de haut, elle n’a produit que 129 KW au cours de l’après-midi de jeudi dernier, soit de quoi alimenter 43 bouilloires, ou 0,02% de sa capacité de 59,8 MW.

Au même moment, la ferme de Bilbster, à proximité de Wick en Ecosse, composée de 3 éoliennes, produisait 268 KW, soit de quoi alimenter fournir l’énergie de 89 bouilloires.

Pire : certaines fermes ont prélevé de l’électricité du réseau de fourniture national pour leurs besoins de fonctionnement, au lieu d’en fournir. C’est le cas des 8 éoliennes de la ferme de Knabs Ridge, à côté de Harrogate dans le Yorkshire, qui a utilisé 86 KW, des 5 éoliennes de la ferme Lambrigg du Pays de Galles qui ont prélevé 10 KW, ou des 34 éoliennes d’Anglesey, qui ont nécessité 80 KW du réseau électrique national.

Ces cas d’espèces reflètent ce qui peut se produire lorsque le vent est faible, notamment en été. Les propriétaires des éoliennes expliquent que dans ces situations, les éoliennes peuvent « importer » de l’électricité occasionnellement pendant quelques heures, jusqu’à ce que le vent se lève, ce qu’ils nomment la « consommation parasite ».

A d’autres moments au cours du mois dernier, cependant, certains opérateurs de fermes éoliennes ont été payés pour faire cesser la production électrique de leurs fermes afin de ne pas surcharger le réseau de fourniture électrique. Les éoliennes ne produisent pas assez d’électricité, ou elles en produisent trop, concluent les critiques de cette source d’énergie renouvelable. « La production variable de façon incontrôlable des éoliennes provoque déjà des frais de gestion du réseau national et du système significatifs à la charge du consommateur, frais qui sont appelés à augmenter de façon importante ; nous devons nous poser la question si nous pouvons réellement nous permettre d’atteindre les objectifs de l’UE pour 2020 en matière d’énergie renouvelable », déclare John Constable, qui dirige Renewable Energy Foundation, un think tank qui condamne les fermes éoliennes.

RWE affirme que ses fermes éoliennes et ses installations hydroélectriques lui permettent de produire l’électricité nécessaire à la consommation de 800.000 foyers. « Le mois d’août est généralement un mois peu venteux, mais aussi l’un des mois les plus faibles en terme de consommation », indique son porte-parole. « Les éoliennes génèrent de l’énergie propre dans la région pour 80 à 85% du temps avec une électricité livrée exactement au point de génération sans les impacts de l’extraction, du transport, ou les risques en matière de sécurité posés par la livraison. De ce point de vue, l’énergie issue du vent est intrinsèquement efficace », poursuit-il.
« Nous avons atteint un nouveau record en mars lorsque nous avons généré suffisamment d’électricité à partir du vent pour alimenter 4 foyers britanniques sur 10 à un certain point. Aussi, même si nos détracteurs choisissent de prendre des exemples de périodes moins venteuses, nous préférons regarder la production dans son ensemble, car elle est généralement plus représentative », commente Maf Smith, vice-président de RenewableUK, le syndicat britannique de l’éolien.

Le Projet éolien du col du Bonhomme dans les Vosges annulé



Paris le 27 août 2013 Communiqué de Presse de la Fédération Environnement Durable Le Projet éolien du col du Bonhomme dans les Vosges annulé: Victoire de l’écologie sur les éoliennes industrielles En refusant définitivement le défrichage de la forêt pour implanter des éoliennes au Col du Bonhomme qui sépare l’Alsace des Vosges, le Préfet donne raison au Collectif contre le Projet Éolien du Bonhomme ( CPEB ) et la Fédération Environnement Durable (FED) qui refusaient le saccage de ce site emblématique. La commission européenne avait lancé une mise en garde auprès du gouvernement Français contre ce projet défendu par le maire de Kaysersberg H. Stoll, membre du parti Europe Écologie les Verts (EELV) qui pour imposer son parc éolien n’avait pas hésité à faire pression sur l’État et à utiliser des méthodes incompatibles avec ses fonctions d’élu. La FED salue ce signe fort démontrant que la nature est le bien de tous et quelle n'appartient ni aux élus, ni aux promoteurs éoliens. Sa protection sans faille passe par le respect des hommes et non par l'usage des tronçonneuses et la mise en danger des espèces protégées . Cet exemple symbolique démontre encore une fois que l’industrie éolienne est un véritable « miroir au alouettes » financier et que cette victoire est avant tout celle de l’écologie sur l’affairisme.

Contact Presse Fédération Environnement Durable
Jean-Louis Butré Président
http://environnementdurable.net 



http://www.lalsace.fr/actualite/2013/08/27/la-prefecture-confirme-le-retrait-du-projet-d-eoliennes
Col du Bonhomme La préfecture confirme le retrait du projet d’éoliennes
Les pros et antis-éoliennes ont manifesté au col du Bonhomme le 29 juin dernier. Photo Thierry Gachon

La préfecture du Haut-Rhin a retiré la semaine dernière l’autorisation qu’elle avait accordée en juin à un projet de cinq éoliennes au col du Bonhomme, sur le versant alsacien des Vosges, a annoncé mardi un collectif opposé au projet. L’arrêté du 12 juin, dans lequel la préfecture avait autorisé le défrichement d’un terrain de près de 2,8 hectares pour l’implantation des éoliennes, «est retiré», stipule un nouvel arrêté signé le 19 août par le préfet du Haut-Rhin Vincent Bouvier, et dont l’AFP a eu copie. En juillet, après un recours de l’association «Sauvegarde Faune Sauvage 68», le ministère de l’Agriculture avait demandé «d’envisager le retrait» du projet, vivement contesté par certains défenseurs de l’environnement. Ceux-ci mettaient en avant les risques qu’il pourrait faire peser sur le Grand Tétras, une espèce vulnérable de coq de bruyère. «Nous nous réjouissons de cette décision, qui doit être le premier pas vers la remise en cause d’une politique globale d’aménagement des espaces naturels», a dit à l’AFP Antoine Chonion, du Collectif contre le Projet Éolien du Bonhomme (CPEB). Les services du ministère avaient souligné les «insuffisances» dans l’étude d’impact du projet, concernant la présence sur le site du grand tétras, gallinacé «classé comme vulnérable en France et confronté dans le massif vosgien à un risque élevé de disparition». Le ministère avait en outre souligné que «le site retenu pour le défrichement et l’installation d’éoliennes se situe à proximité immédiate de sites Natura 2000», des zones protégées. La Commission européenne s’était elle aussi inquiétée de cette proximité, «au coeur d’une aire de présence stratégique» du gallinacé. De leur côté, une dizaine d’élus du secteur, favorables au projet d’éoliennes, avaient manifesté leur colère après l’annonce de la préfecture, en bloquant un rond-point sur une départementale près de Kaysersersberg (Haut-Rhin). Ils avaient affirmé que le projet n’était pas dangereux pour les tétras. Près d’une centaine d’opposants au projet d’éoliennes et à peu près autant de partisans avaient manifesté face à face fin juin au col du Bonhomme.