mercredi 14 mars 2018



Procès-verbal d’assemblée générale

Association de Protection de l’Environnement des Portes de la Bresse
2 Impasse du Grand Sapin
71370 SAINT-CHRISTOPHE-EN-BRESSE

Les membres de l’Association de Protection de l’Environnement des Portes de la Bresse se sont réunis en assemblée générale le 10 Mars 2018 à  au domicile de Monsieur Venon Alain Président.
Début de la réunion : 14H.

LE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le bureau est reconduit pour l’année 2018.
L’assemblée générale a élue à l’unanimité la reconduction du conseil d’administration.

Le conseil d’administration a reconduit son bureau composé comme suivant :

-          Le président                      Monsieur VENON Alain
-          Le vice-président              Monsieur BOUTHIER René
-          La secrétaire :                   Madame GUY Corinne
-          La secrétaire-adjointe      Madame GIRARD-PROST Valérie
-          Le Trésorier                       Monsieur MICONNET Michel


Le rapport moral fait état :
 
De l’éolien au niveau international, national avec le projet de Monsieur Lecornu secrétaire d’état auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, et régional (Saint-vincent en Bresse, Diconne).
Actions menées pendant l’année 2017.
Continuité de notre action de surveillance.
Le rapport moral est approuvé par l’assemblée générale à l’unanimité.

La cotisation pour l’année 2018 est de :
o     2,50€ par personne,
o     5,00€ par famille




LE MOT DU PRESIDENT

Quelques infos :

240 mêtres :
Les éoliennes les plus hautes de France 240 mètres bientôt en Bourgogne ?
Sur les villages d’Aisy-sur-Armançon, Cry, Nuits et Perrigny-sur-Armançon dans le sud de l’Yonne
Un projet est à l’étude et les opposants au projet s’organisent et ont créé l’association « Paysages et forêts de l’Armançon ».
Encore un petit effort et on va atteindre la hauteur de la tour Eiffel !
L’argument des promoteurs éoliens prétendant  réaliser une intégration cohérente des éoliennes en créant de nouveaux paysages harmonieux est sérieusement mis à mal.

Double language :
Alors que l’on s’interroge sur les solutions à apporter pour la restauration des châteaux et monuments en péril dont une possibilité serait de prendre la recette d’un loto (pas une mauvaise idée) d’un autre côté, on les massacre en mettant des parcs éoliens en co-visibilité en toute sérénité. Un exemple parmi  tant d’autres : l’Abbaye Royale de Saint Jean d’Angely

Notre association continue son activité de surveillance et d’information auprès de toutes les personnes menacées par les projets éoliens qui nous sollicitent.
De nouvelles associations on été crées autour de nous, preuve s’il en était besoin que notre combat est juste, car nous le constatons tous les jours, la menace n’est jamais bien loin.

Alain Venon


Saint-Laurent-d’Andenay - conseil municipal La municipalité s’oppose au projet d’implantation d’éoliennes

Estimant que la commune n’aura aucune retombée financière et que l’impact sera négatif pour certains habitants, les élus de Saint-Laurent-d’Andenay s’opposent au projet d’implantation de trois éoliennes.


Le conseil municipal décide de ne pas donner suite au projet d’implantation d’éoliennes et vote à l’unanimité contre.  Photo DR

Lors du dernier conseil municipal de Saint-Laurent-d’Andenay, fin février, Robert Navoizat, adjoint au maire délégué aux travaux, a présenté les comptes rendus des différents échanges entre les représentants de la société Extrawind et la Communauté urbaine Creusot Montceau (CUCM), concernant le projet d’implantation d’éoliennes sur la commune.

« Aucune retombée économique pour la commune »

Ce projet consisterait à implanter dans le bois des Effondrés trois éoliennes d’une hauteur de 150 mètres d’une puissance allant de 2 à 2,5 MW. Mais à qui bénéficierait économiquement cette énergie ? « D’après la société, chaque éolienne rapporterait 10 000 € par MW installé, mais qui seraient divisés et répartis comme suit : 27 % au Département, 7 % à la Région et 66 % à la CUCM et zéro euro à la commune de Saint-Laurent-d’Andenay », précise Robert Navoizat.

L’adjoint au maire explique également : « Mais les retombées financières pour la collectivité seraient à négocier avec la communauté urbaine qui percevrait la part et déciderait ou non de la reverser à la commune. Lors d’une réunion avec la CUCM, cette dernière infirme les chiffres annoncés par la société Extrawind et les élus communautaires semblent dire que la totalité perçue ne peut pas être redistribuée. »

Félix Moréno, le maire, affirme également que « la vraie manne financière de l’éolien n’est pas pour les propriétaires de terrains, ni pour les collectivités communales ».

Considérant l’impact négatif de ce projet auprès de certains citoyens et le manque probant des retombées financières pour la commune, le conseil municipal a décidé de ne pas donner suite à ce projet d’implantation d’éoliennes et voté à l’unanimité contre.

Thérèse Verdreau (CLP