mercredi 26 décembre 2012

Vœux de Noël de Mme la Maire de saint-Christophe-en-Bresse



Vœux de Noël : rassurez-vous, tout va bien … pour le projet éolien
En cette fin d'année, Mme la Maire de Saint-Christophe-en-Bresse nous adresse ses vœux de Noël.
Ce petit courrier adressé aux habitants de la commune mérite qu'on s'y attarde, car il concerne pour l'essentiel le projet éolien de St-Christophe-en-Bresse / l'Abergement-Ste-Colombe. Nous avons reconnu, sous la plume de Mme la Maire, l'argumentation lénifiante du promoteur Valeco. C'est pourquoi il nous a paru utile de commenter un certain nombre d'éléments cités dans le courrier, et nécessaire de redresser certaines erreurs manifestes.

Un avant-projet ?
Mme la Maire écrit qu'« il s'agit bien d'un avant-projet et non d'un projet. En effet, de nombreuses études sont nécessaires afin de savoir si le projet est envisageable.
Tout d'abord, il nécessite l'accord des propriétaires concernés par le lieu d'implantation ».
Il faut savoir qu'une pratique courante des promoteurs éoliens est de contacter les propriétaires, d'obtenir leur accord sur les implantations et de leur faire signer des baux sous condition. Cela se conçoit si l'on se met à la place du promoteur: pas d'accords, pas de projet. Les contacts avec les propriétaires se font dans la plus grande discrétion... quelquefois même sans que la mairie en soit informée. Tout au moins pour les premiers contacts.
Cela dit, nous avons beaucoup de mal à croire qu'il s'agit d'un avant-projet, et non d'un projet déjà ficelé. Nous ne sommes pas aussi naïfs.

Un « architecte -paysagiste » pour dire quoi ?
On nous promet l'intervention d'un « architecte-paysagiste » sur le terrain pour nous dire si le paysage est propice ou non à la construction d'un parc éolien. Il n'y a pas besoin de ce monsieur pour dire qu'en Bresse Chalonnaise, des objets de 150 mètres de haut, en mouvement et surmontés de feux à éclats (de jour comme de nuit), seront vus de partout, et de loin.
Qu'on ne nous parle pas non plus d'une « intégration des éoliennes dans le paysage » : « intégrer un aménagement», dans le jargon des paysagistes, signifie cacher, planquer … Un architecte paysagiste réellement indépendant dira d'emblée que c'est impossible en Bresse, pays tout plat où la structure du paysage offre partout des vues lointaines.  
Mais méfions-nous, il existe aussi des professionnels du paysage pour soutenir qu'on peut impunément créer un nouveau paysage. Ils ont raison, si on accepte de dénaturer et de détruire le paysage bressan que nous aimons, pour le transformer en paysage industriel.

Un peu d'arithmétique pour les plus courageux
Mme la Maire de Saint-Christophe nous affirme que « pour un projet de 7 éoliennes, dont  4 sur Saint-Christophe, la commune percevrait  38.000 €  par an, et ce pendant 25 ans ». Ce chiffre de 38.000€ est erroné, comme nous allons le voir. Selon nous, la manne éolienne sera inférieure à 20.000 €. Regardons pourquoi.

Pour la commune, le plus gros des taxes éoliennes est constitué par l'IFER (imposition forfaitaire des entreprises de réseaux), qui se monterait à 4éoliennes x 3.000 kW x 7 €/kW x 20% pour la commune = 16.800 €.
La CFE (contribution foncière des entreprises) est l'autre volet de la redevance. Le montant total de la CFE se calcule sur l'ensemble du parc éolien, puis il est redistribué aux communes acceptant les éoliennes, mais aussi à toutes les communes riveraines, en vertu du principe de compensation des nuisances visé par la loi Grenelle II. Mme la Maire nous dit que 4 éoliennes correspondent à un investissement de 15.600.000€, ce qui met l'éolienne de 3 MW à 1,3 M€/MW (un peu cher, peu plausible). Dès lors, les 7 éoliennes du parc correspondent à un investissement total de 27.300.000€. Les massifs de fondation, sur lesquels portent la CFE, représentent en gros 7% de cette somme, soit 1.911.000 €. La base d'imposition pour la CFE (art.149-3 du CGI) est de 1.911.000 x 8% x 50%= 76.440 €. La CFE due à l'ensemble des communes  (elles sont 12 en dehors de St-christophe et de l'Abergement !) ayant droit à compensation se monte à 76.440€ x 20% = 15.288 €. Une misère, qui une fois partagée entre les 14 communes, ne représente pas grand chose pour chacune !
Si la redistribution de la CFE concernait uniquement les communes acceptant les éoliennes, et en spoliant les 12 communes riveraines de leur droit à compensation, c'est-à-dire en violant la loi, St Christophe toucherait au maximum les 4/7èmes de la CFE, soit 8.736 €. Cette somme, ajoutée aux 16.800 € de l'IFER, donnerait un montant de 25.536 € largement inférieur aux 38.000€ annoncés !  Si la redistribution de la CFE est faite légalement, nous maintenons que St-Christophe touchera moins de 20.000€.

Pour l'Abergement, l'IFER serait de 12.600€ et le total des taxes éoliennes inférieur à  15.000€.

Et si on parlait de l'immobilier ?
Malgré ce que prétendent les promoteurs, la construction d'un parc éolien entraîne la dévalorisation du patrimoine foncier. Les tribunaux ont donné des réponses précises aux propriétaires qui demandaient réparation de ce préjudice à l'occasion de la vente de leur maison, ou qui le demandaient directement à l'exploitant éolien. Les moins-values reconnues par les tribunaux sont variables, allant de 20% à beaucoup plus suivant la situation du plaignant.

Des contribuables sont allés en justice pour demander un abattement de la base de leur imposition foncière du fait de la dévalorisation de leur bien. Le premier jugement favorable aux plaignants ne saurait tarder. Il sera la source d'une jurisprudence qui portera un coup sérieux aux finances des communes.
Nous observons par exemple que les recettes fiscales de St-Christophe procurées par l'immobilier (taxe d'habitation et taxe foncière sur le bâti) se montent à 162.000€.  Un simple coup de rabot de 12% sur la base d'imposition entraînerait une diminution des rentrées fiscale annulant totalement la manne fiscale éolienne.   

Mais plus grave, si le projet éolien voyait le jour, qui songerait encore à venir s'installer sur la commune accueillant des éoliennes ou sur une commune voisine ? Personne n'a envie de prendre racine en vue directe d'un parc éolien, ni même dans un secteur déclaré ZDE (zone de développement de l'éolien) où d'autres éoliennes peuvent venir s'installer. Le risque pour la commune est évident : fin des apports de population extérieure, décroissance démographique, fermeture de classes... Programme de décroissance peu réjouissant  pour les habitants.
Dès qu'un projet éolien est connu, les éventuels acquéreurs d'une maison ne viennent même plus visiter le bien. Cela s'est déjà produit à St-Christophe.

86.000€ pour la Communauté de Communes ?
Nous relevons dans la même rubrique « parlons finances », que « 86.000€ reviendraient également à la communauté de communes ».
D'où sort ce chiffre ? La CC aurait droit en tout et pour tout à 50% de l'IFER totale, soit :  7éoliennes x 3.000 kW x 7 €/kW x 50% = 73.500 €. Cette somme est à mettre en balance avec la somme due à St Christophe : la plus grosse part de l'IFER n'échoit pas aux communes qui subissent l'implantation des éoliennes ! M le Président de la CC garderait apparemment la part du lion. Enfin, il peut toujours le croire. Car, à l'instar de ce qui s'est passé dans beaucoup d'endroits en France, il sera contraint de puiser dans cette somme pour alimenter la compensation pour nuisances aux 12 communes riveraines, qui ne sauraient se contenter d'une somme symbolique tirée de la répartition de la CFE !  Que restera-t-il de la manne éolienne dans la caisse de la CC ? M le Président risque d'être très déçu.

Des taxes pendant 25 ans ? Rien n'est moins sûr !
Les contrats de rachat de l'électricité éolienne signés avec EDF portent sur 15 ans, mais le tarif de rachat est révisé à la baisse au bout de 10 ans. Et moins l'exploitant éolien produit de courant, moins le prix de rachat imposé est élevé. Le prix de rachat  peut ainsi être divisé par deux en dessous de 500 heures de production (en équivalent pleine puissance).

Il est également prévu qu'au terme du contrat de 15 ans, le prix de rachat négocié est  totalement libre. EDF est en outre fondé à refuser une production qui ne l'intéresse pas.

Si un exploitant éolien produisant peu de courant peut arriver au bord du dépôt de bilan les années peu venteuses, il risque surtout de se retrouver en difficulté sérieuse la dixième année. N'oublions pas que la Saône-et-Loire figure parmi les départements les moins ventés de France, et que la Bresse n'est pas un secteur particulièrement venté du département.

Alors, que se passe-t-il si l'exploitant du parc fait faillite ?
La pratique des promoteurs éoliens est de mettre en place, peu de temps après la mise en service du parc, un exploitant déconnecté juridiquement et financièrement de la maison-mère qui a financé le projet. Valeco n'échappe pas à la règle. Il suffit de consulter Internet pour s'apercevoir que Valeco n'exploite pas ses parcs : l'exploitant du parc est le plus souvent une SNC (au capital social de 8.000€, pas plus). Or, en droit français, il est impossible d'obliger la maison-mère de venir au secours d'une SNC en difficulté. Lorsque l'exploitant a fait faillite, il n'y a donc plus personne pour payer les taxes éoliennes, ni les loyers des terrains loués. Les collectivités locales sont de la revue.

Plus grave, on risque de se retrouver avec des éoliennes sans maître abandonnées à elles-mêmes. Certes la loi prévoit qu'à la fin de l'exploitation, la totalité des installations éoliennes (y compris les pistes, aires de stockage, câbles électriques, etc...) doivent être démantelées aux frais de l'exploitant. Mais cette obligation est très théorique. L'argent consigné chez un notaire à cet effet (50.000€ par machine) ne suffira pas, pour autant qu'il soit toujours là.
Ce genre de situation est propice à la création de cimetières d'éoliennes, dont le démantèlement échoira en finale au contribuable.

si le projet aboutit ...
« Enfin, si le projet aboutit, Valeco consacrera 1% de l'investissement global, soit 156.000€ pour  la commune de St-Christophe, à la réalisation d'un projet décidé par la collectivité ».
Pour achever de convaincre les élus, les promoteurs ont pour habitude de mettre sur la table une somme « à bien plaire », en marge des taxes légales. Cette somme a aussi pour effet de compenser le fait que pendant les deux premières années d'exploitation du parc, l'exploitant - en tant que producteur d 'énergie renouvelable - est dispensé de verser les taxes perçues par les collectivités locales.
Cette somme à bien plaire est consignée chez un notaire lorsque le projet prend corps. Mais elle n'est bien sûr versée que lorsque tous les recours en justice contre le permis de construire sont purgés, c'est-à-dire lorsque les éoliennes sortent de terre. Mme la Maire a donc tout son temps pour réfléchir à l'utilisation de cette somme. Entre 5 et 7 ans.

Un projet intéressant financièrement ?
Pour qui ? Pour le promoteur, certainement. Le promoteur construit un parc éolien dont la vocation est accessoirement de produire de l'énergie, mais dont la raison première est de réaliser une belle opération financière.
Une éolienne en Bresse a un rendement annuel moyen très faible, 10% dans le meilleur des cas les années venteuses ! Mais qu'importe si le parc ne produit presque pas. Il s'agit d'abord de tirer la quintessence d'avantages fiscaux extraordinaires. Tout se passe en effet comme si l'état remboursait le promoteur de la totalité de son investissement par le biais de l'amortissement accéléré sur 1 an. Ensuite, le promoteur peut – le tout en franchise fiscale - émettre des certificats verts, vendre les permis d'émission de CO2 qui lui sont attribués, et se livrer à l'émission de titres basés sur l'éolien. Ce qui explique que certaines compagnies puissent racheter des parcs éoliens 5 à 6 fois le prix qu'ils ont coûté tout en faisant elles-mêmes des bénéfices substantiels !
Lorsque cette opération financière se termine, la production de courant est laissée à un exploitant éolien qui lui se trouve dans la situation d'un industriel normal, affronté aux difficultés rencontrées par un industriel normal.

Pour les communes , on a vu que la situation idyllique présentée par les promoteurs (toucher des taxes sans rien faire) ne reflète pas la réalité. Les communes ne récupèrent en fait qu'une toute petite partie de ce que le promoteur a gagné sur le dos du contribuable. Immoral, non ? Et puis, nous avons vu qu'il y a des risques pour les communes, et non des moindres, y compris pour le développement ultérieur des communes.

Pour les habitants des communes concernées, enfin, la situation financière créée par l'implantation d'un parc éolien n'est pas intéressante du tout, sauf pour ceux qui louent des terrains.
Chacun risque en effet de voir son patrimoine immobilier perdre de sa valeur, ou de ne plus pouvoir le vendre. Un programme peu réjouissant, si on y ajoute les nuisances visuelles, et sonores, dont Mme la Maire ne parle pas.
Nous terminerons par le préambule du rapport N° 0074-42-02 (Instruction administrative des projets éoliens) établi par le Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable à la demande du Ministère de l'environnement, qui résume ainsi les choses :
« les projets éoliens sont considérés comme des projets privés dont les premiers bénéfices vont à leurs investisseurs et dont tous les inconvénients sont supportés par les populations (qualité de vie, nuisances visuelles et sonores, risques pour la
sécurité, etc) et par l'environnement (paysage, biodiversité, avifaune, etc) ».



L’Association.



Il apparaît primordial que chacun se mobilise et fasse entendre son désaccord face à ce projet inacceptable !

De nombreux foyers ont déjà rejoint l’Association.
Pour que nos élus prennent enfin conscience que la Population rejette la totalité du projet, nous aurons besoin de tous !

jeudi 20 décembre 2012

Compte Rendu Réunion du 18 Décembre 2012



Le 18 Décembre 2012, l’Association a été reçue comme convenu par Madame Brusson Maire de Saint Christophe en Bresse et son conseil.

Monsieur Pieltin a eu la gentillesse de venir leur exposer le dossier d’information afin qu’ils puissent prendre connaissance des éléments qui n’avaient pas été mis à leur disposition lors de la présentation du projet par le promoteur.

C’est avec beaucoup d’attention que Madame Brusson et son conseil ont suivi la présentation.
Un débat constructif s’en est suivi, au cours duquel les élus ont apprécié notre disponibilité ainsi que l’information transmise qui leur a permis de se faire une idée plus juste de ce projet.
Madame le Maire ainsi que son conseil, n’ont pu prendre position sur l’avenir du projet sans concertation, mais se sont engagés suite à la réunion du 11 Janvier 2013, organisée par la Communauté de Communes, à réétudier la question.

Nos élus pourront prendre une décision en connaissance de tous les éléments mis à leur disposition (production électrique, immobilier, nuisances, santé etc…) pour l’avenir des communes et le bien-être de nos familles.

Nous vous donnons Rendez Vous en Janvier 2013 et vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année à tous.

 

mercredi 19 décembre 2012

Compte Rendu de la réunion du 14 Décembre 2012



Au nom de l’Association nous tenions à vous remercier pour le bon déroulement de la réunion, qui a eu lieu le vendredi 14 Décembre, pour votre soutien et votre mobilisation. 

Nous remercions également les élus présents et espérons qu’ils aient été attentifs aux informations  de cette présentation et sensibles à la détresse des habitants de nos villages qui au nom de l’argent subissent, aujourd’hui même,  la réalité de ce projet : La perte de leur patrimoine, contrairement à ce que le promoteur éolien a affirmé le 21 novembre 2012, lors du conseil de Communauté de communes.

Chacun a pu juger de la qualité de l’information et de la maitrise du sujet par notre conférencier.
Nous avons pu répondre à la production électrique d’un parc éolien en Bresse qui serait très bas vu les vents très faibles présents en Saône et Loire, la région la moins ventée de France.
Il apparaît donc évident que ce projet est une manœuvre financière du promoteur qui grâce aux avantages fiscaux scandaleux qui lui sont accordés par l’État, s’assure un bénéfice même avec un rendement annuel aux alentours des 10%.

Nous avons également répondu, à la question de la perte sur le foncier, qui est désormais certaine et qui durera jusqu’à l’annulation du projet, si nos élus prennent cette décision. Nous avons reçu les témoignages de plusieurs familles, ayant le besoin de vendre leur bien pour des raisons professionnelles ou de santé qui se retrouvent dès maintenant pris en otage, les acheteurs annulant les visites lorsqu’ils sont mis au fait du projet, une obligation légale à laquelle sont tenus les vendeurs mais également les mairies.


L’impact sur l’environnement a également été évoqué, il y aura si le projet se concrétise, une déforestation massive, des travaux titanesques, aménagement de voies pour les convois exceptionnelles et les grues, création d’aires de montage et une destruction du paysage actuelle, dû à l’implantation d’éléments industriels. L’avifaune sera également touchée surtout que nous sommes situés dans un couloir de migration connu.

En conclusion nous pouvons affirmer que la filière éolienne, en Saône et Loire et plus précisément en Bresse, n’est pas justifiée par un rendement énergétique et que seuls les montages financiers et les franchises fiscales engendrent ces projets au seul bénéfice du promoteur éolien et au détriment des populations et des communes.

Concernant l’Association nous avons reçu de nombreuses adhésions. Pour ceux qui souhaitent nous rejoindre vous pouvez adresser votre cotisation au siège de l’association :

Association de Protection de l’Environnement des Portes de la Bresse
2 Impasse du Grand Sapin
71370 SAINT CHRISTOPHE EN BRESSE

Rappel : 10€ Par Membre
20€ Par Foyers.

 Nous comptons sur vous tous, pour faire avorter ce projet ! 

Nous espérons pouvoir nous compter parmi les communes qui ont déjà réussi.

dimanche 16 décembre 2012

samedi 15 décembre 2012

Réunion du 14 Décembre dans la presse

Deux premiers articles qui ont été écrit suite à la réunion d'information du 14 Décembre 2012 qui à eu lieu à Oslon :

Le Journal de Saône et Loire :

http://www.lejsl.com/edition-de-chalon/2012/12/15/le-projet-d-eoliennes-aux-portes-de-la-bresse-est-juge-inopportun

Vivre à Chalon :

http://www.vivre-a-chalon.com/lire_Autour-de-CHALON-_-Parc-Eolien-en-Bresse-_-Une-reunion-tres-suivie,23039bfa7c0cb6a5fbc472a08d3def1842ea6ac3.html

Merci aux journalistes pour leurs publications et leurs suivis.

A venir un compte rendu de la réunion.

Merci à tous pour votre soutien et votre présence

lundi 10 décembre 2012

Nouveaux Photomontages

Je vous propose deux nouveaux photomontages, afin que chacun puisse se rendre compte de l'impact des éoliennes.  

Je précise que tous les photomontages sont réalisés par des calculs afin de reproduire de manière précise la taille des éoliennes.

Le Grand Servigny - Saint Christophe en Bresse - 3,5km des éoliennes





Le Chirey - Entrée de Saint Germain du plain - 5,5 km des éoliennes



Nous comptons sur vous tous, pour faire avorter ce projet ! 

Nous espérons pouvoir nous compter parmi les communes qui ont déjà réussi.
Résister , c'est exister ! 


mardi 4 décembre 2012

REUNION D'INFORMATION

Bonjour à tous,

Comme promis, nous ferons une réunion d'information avant Noël !
Elle aura lieu :

LE 14 DÉCEMBRE A 20H30

SALLE DES FÊTES D' OSLON

( même bâtiment que la mairie entrée par l'arrière )

Nous n'avons pu obtenir de salle, dans nos villages, pour plusieurs raisons. Certains villages comme Saint Christophe en Bresse, Tronchy ou Lessard ont des salles trop petites pour nous accueillir, et celles de l'Abergement Sainte Colombe et de Saint germain du plain n'étaient pas disponibles, ou ont un règlement interne difficile à contourner. 

Heureusement pour nous, proche de l'agglomération de Chalon les salles sont plus disponibles !!

Plusieurs thèmes importants seront abordés : 

  • Quelles sont les pertes sur le foncier?
  • Quelles sont les nuisances ?
  • Quelle sera la production réelle en Saône et Loire ?
  • Les chiffres avancés par les promoteurs sont -ils réalistes ?
  • Quels impacts sur l'environnement ?

L'association a également été crée et nous vous présenterons son bureau.
Le comité est devenu :

L'ASSOCIATION DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT
 DES PORTES DE LA BRESSE.

les appels à cotisation, pour ceux qui souhaitent devenir membres, soutenir le mouvement et faire vivre l'association, vont bientôt débuter.

Ceux qui souhaitent déjà devenir membre peuvent dès lors nous contacter.

Surveillez vos boîtes aux lettres, un nouveau tract vous parviendra dans les semaines à venir.



mercredi 28 novembre 2012

Derniers Articles de presse

Bonsoir à tous et à toutes,

Je vous soumets, les deux derniers articles parus qui parlent de notre mouvement et de notre lute contre le projet d'implantation d'un parc éolien proche de nos foyers.

Le premier a été écrit par Monsieur CHEVALIER, est paru dans infos-chalon :

http://www.infos-chalon.com/article.php?sid=38246&thold=0#.ULYshoa6_Si

Malgré un article qui peut surprendre, avec son orientation pro-éolien, il faut en retenir deux choses intéressantes :

  • Son titre : Le projet éolien aux Portes de Bresse soulève la tempête, le promoteur Valeco est prévenu nous ne baisserons pas les bras, nous sommes organisés et intransigeants. Voilà qui devrait l'inquiéter, le ton est donné et le temps pour mettre en place ce projet risque d'être fortement retardé, et tout le monde le sait, surtout nos chers promoteurs, le temps c'est de l'argent !
  • Vers la fin de l'article : "D’autres réunions seront prochainement programmées par la communauté afin d’expliquer plus finement ce projet après avoir pris tous les conseils nécessaires auprès d’éminents spécialistes et de visites sur les lieux déjà implantés d’un tel système de production électrique".  Effectivement, il faudrait que Valeco se perfectionne dans ces présentations et essaie de nous apporter de vraies réponses, plutôt que de nier en bloc nos affirmations.

Le second article écrit par Monsieur  Daniel DERIOT, paru dans Vivre à Chalon :

http://www.vivre-a-chalon.com/lire_Saint-Christophe-en-Bresse_L_Abergement-_-Un-projet-de-parc-eolien-conteste,23039a2e50c8932f79e0369ac94e06e9c6bd86e5.html 

En conclusion, la presse continue à parler de nous et le mouvement reste bien vivant !
La réunion d'information est en cours de préparation, la salle des fêtes a été demandé à Madame BONIN Maire de l'Abergement Sainte Colombe, et nous attendons une réponse. 
Nous avons également proposé une date à Monsieur Alain DOULE Président de la Communauté de Communes, afin de s'assurer de sa présence, nous attendons également sa réponse.

  
  Nous comptons sur vous tous, pour faire avorter ce projet ! 
Nous espérons pouvoir nous compter parmi les communes qui ont déjà réussi 
Résister , c'est exister !