mercredi 27 novembre 2019

Procès verbal d'assemblée générale




Association de Protection de l’Environnement des Portes de la Bresse
2 Impasse du Grand Sapin
71370 SAINT-CHRISTOPHE-EN-BRESSE

Les membres de l’Association de Protection de l’Environnement des Portes de la Bresse se sont réunis en assemblée générale le 13 septembre 2019 à  au domicile de Monsieur Venon Alain Président.
Début de la réunion : 17H30.

LE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le bureau est reconduit pour l’année 2019.
L’assemblée générale a élue à l’unanimité la reconduction du conseil d’administration.

Le conseil d’administration a reconduit son bureau composé comme suivant :

-          Le président                     Monsieur VENON Alain
-          Le vice-président             Monsieur BOUTHIER René
-          La secrétaire :                  Madame GUY Corinne
-          La secrétaire-adjointe       Madame GIRARD-PROST Valérie
-          Le Trésorier                      Monsieur MICONNET Michel

L’assemblée est présidée par Monsieur VENON Alain en qualité de Président, et Monsieur BOUTHIER René est nommé secrétaire.

Plus de 50% des membres à jour de cotisation étant présents ou représentés, l’assemblée peut valablement délibérer.

Le président rappelle l’ordre du jour :
- Rapport moral de l’Association
- Rapport financier et approbation des comptes de l'exercice clos le 31/12/2018
- Affectation du résultat
- Fixation du montant de la cotisation
- Renouvellement du bureau
- Questions diverses. 

LE RAPPORT MORAL :
L’éolien au niveau international, national, et de la communauté de communes des Portes de la Bresse.
Actions menées pendant l’année 2018.
Continuité de notre action de surveillance.
Le rapport moral est approuvé par l’assemblée générale à l’unanimité.


L’AFFECTATION DU RESULTAT :

Le résultat (1910,26 €) sera en report à nouveau pour assurer le fonctionnement général de l’association.

Le rapport financier et l’affectation du résultat sont approuvés par l’assemblée générale à l’unanimité.

LA FIXATION DE LA COTISATION :

La cotisation pour l’année 2019 est de :
-            2,50€ par personne,
-            5,00€ par famille

QUESTIONS DIVERSES

Aucune question supplémentaire n’a été abordée

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19H.

De l’Assemblée, il a été dressé le présent procès-verbal signé par le président et le secrétaire de séance.

           VENON ALAIN                                                BOUTHIER René                 
               (Président)                                                      (Vice-Président)

Le mot du Président



 Cette année une nouvelle association : l’Association Bressane de Sauvegarde de l’environnement,
avec qui nous sommes en étroite collaboration, a vu le jour, suite au projet d’un parc éolien sur les communes de  Saint Etienne et Bresse et de Saint-Vincent en Bresse.

La prise de conscience devient de plus en plus avérée quant aux risques encourus par nos communes rurales, par l’implantations de parcs éoliens qui sont un vrai fléau pour l’installation de nouveaux habitants et la perte de valeur de nos biens, pour une énergie alternative qui ne fait pas ses preuves avec des rendements incertains, devant une consommation électrique de plus en plus importante avec les nouvelles technologies misent à notre disposition.

A l’heure où l’écologie est une question primordiale, pourquoi vouloir polluer nos campagnes avec des technologies qui sont contraires à cette idéologie : les terres rares entrant dans la fabrication des aimants des rotors des éoliennes, le bruit qu’elles font, les effets stroboscopiques, la mortalité des oiseaux et autres, la pollution des sols. Ce système est couteux pour l’état, et l’engage lourdement sur le long terme (Le point du 09/10/2019).

Notre Association reste très vigilante. Les promoteurs éoliens démarchent nos communes et celles environnantes avec la ferme intention de réussir à nous imposer leurs parcs au mépris de notre avenir.


Article du contrepoint



19 Novembre 2019
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Une énergie écologique, c’est quoi ?
Les éoliennes participent au mix énergétique électrique, elles sont une possibilité de compromis acceptable dans certains cas, mais elles ne sont ni vertes ni écologiques.
 Par Loïk Le Floch-Prigent.
Mon sang n’a fait qu’un tour lorsqu’une ministre de notre pays a qualifié d’écologique l’énergie éolienne.
J’essaie, avec beaucoup d’autres et nous sommes de plus en plus nombreux, d’expliquer qu’il n’y a pas de solution énergétique parfaite et qu’il y aura toujours un mix qui sera plus ou moins satisfaisant selon les latitudes et les longitudes, les besoins et les ressources locales. Deux paramètres importants sont aujourd’hui à prendre en compte, celui de la pollution et celui de l’émission des gaz à effets de serre, mais ce sont loin d’être les seuls et nous sommes donc toujours à la recherche des meilleurs compromis. Il n’y a pas de religion à avoir, ni d’anathèmes à proférer, il existe des réalités avec lesquelles il faut composer.
Le concept d’énergie renouvelable est apparu lorsque les collapsologues ont fait remarquer que les ressources des fossiles (pétrole, gaz, charbon) se tariraient un jour. Ils se sont trompés en ce qui concerne les dates de la catastrophe. D’autres aujourd’hui prennent le relais en énonçant que le vent et le soleil sont inépuisables et gratuits, ce sont donc les « renouvelables » de l’idéal et ils finissent par recueillir les qualificatifs de verts et désormais d’écologiques.
Je pense qu’il serait plus exact de dire que ces énergies sont celles qui sont soutenues par les militants de l’écologie politique qui y voient une possibilité de disparition progressive de leurs ennemis : la production d’énergie à partir des progrès de la physique nucléaire et à partir des fossiles.
Il n’y a pas d’énergie écologique
Mais le soutien d’un mouvement politique ne suffit pas à masquer une réalité et quand on est responsable, il faut éviter les abus de langage : il n’y a pas d’énergie  écologique, il y a des avantages et des inconvénients pour chaque source. On peut préférer regarder ce qui nous plait et tenter d’ignorer ce qui nous déplaît, c’est ce qui définit une politique énergétique locale, régionale, nationale…
Alors qu’il m’apparaît incontestable que l’énergie solaire connaîtra un développement dans des délais difficiles à déterminer avec une réduction des coûts, les progrès dans le stockage et la révolution dans le fonctionnement des réseaux, en utilisant quand le climat le permet les toits des habitations, le futur de l’industrie du vent à un niveau mondial apparaît plus douteux car l’emprise au sol (ou en mer) des « fermes » dédiées posera des problèmes avec les voisins humains qui continuent à se multiplier en occupant toujours plus d’espaces.
On a eu beau augmenter les rendements des éoliennes, en diminuer les coûts, leur implantation sera de plus en plus contestée et leur généralisation est inenvisageable, ce qui n’enlève rien à leur pertinence dans un grand nombre de cas où fort justement elles se sont implantées. Il y a et il y aura une place pour les éoliennes, mais les citoyens ne se satisferont pas d’une ampleur trop importante de ces châteaux modernes qui ne durent qu’une vingtaine d’années, leur essor sera limité.
Mais peut-on néanmoins aujourd’hui les parer d’autant de vertus que nos bureaucrates leur trouvent ?
La pollution directe de l’air aux alentours n’existe pas, certains peuvent les trouver élégantes et jolies, comme toute construction humaine qui peut aussi avoir ses détracteurs, mais quels sont les autres paramètres décisifs ? Le plus évident, ce qui a été mis en avant par le Danemark qui en a fait un de ses axes majeurs c’est que les îles peuvent y voir une autonomie meilleure et de moindres dépenses de connexion. Cependant ce critère est imparfait car l’absence de vent rend indispensable un appoint et donc soit un câble venant du littoral, soit une installation « fossile ». Alors qu’en moyenne une éolienne fonctionne sur l’année à 25 % de sa capacité, on peut connaitre des zones particulièrement venteuses où cette moyenne augmente fortement et améliore donc l’économie globale de l’installation.
Énergie intermittente
Passons aux inconvénients : l’intermittence, bien sûr, et la nécessité de faire fonctionner une installation parallèle forcément en difficulté économique puisque devant s’arrêter puis redémarrer en dépendant de l’absence du vent ! Quand on parle donc de la compétitivité des champs d’éoliennes en parlant uniquement du courant fourni, on commet une erreur puisqu’il faudrait aussi comptabiliser l’installation complémentaire qui va combler les besoins de l’intermittence. Comme le soulignent désormais bon nombre d’auteurs : le bilan économique est plus lourd que déclaré.
Mais si l’on veut qualifier de vert ou d’écologique l’éolienne il faut qu’elle ne soit pas nuisible à l’environnement et qu’elle ne participe pas à l’émission de gaz à effet de serre .
En ce qui concerne la nature l’emprise au sol de ces engins de plus en plus hauts est désormais importante avec des profondeurs de béton à 8 mètres pour les éoliennes terrestres et des forages à plus de cinquante mètres pour celles qui sont ancrées en mer. Les sols et sous-sols sont donc affectés et les démantèlements hasardeux et coûteux.
Mais, en dehors du bruit qui est une nuisance discutée (comme la visuelle), il y a surtout les conséquences sur la faune, les oiseaux, mais aussi pour les maritimes les poissons et crustacés, sols et sous-sols dévastés par la multiplication des forages, trois à quatre par éolienne.
Le collectif des pêcheurs-artisans est venu récemment déclarer son émoi devant la multiplication des projets dans les zones de pêches en demandant que l’on défende l’Océan. On peut donc estimer que l’éolienne peut s’avérer nécessaire, mais on ne peut pas dire qu’elle est indolore pour l’environnement, et qu’en plus ses pales ne se recyclent guère.
Mais quel est le bilan carbone de ces constructions ? On ne va pas ergoter sur les petits moteurs diesel installés dans certaines d’entre elles, mais il est légitime de s’interroger sur l’ensemble du cycle qui va des matériaux utilisés, de leur mise en œuvre, de leur installation, de leur maintenance et de leur fin de vie. À cet égard toutes les opérations sont productrices de gaz à effet de serre, la maintenance des éoliennes en mer ne conduira pas à l’utilisation de kayaks ou de voiliers, par exemple. Mais c’est surtout dans l’extraction et la mise à disposition des métaux permettant le fonctionnement des éoliennes que se situe le plus grave handicap, surtout pour les engins maritimes qui ont à lutter âprement contre la corrosion.
Quel bilan carbone pour les éoliennes ?
Puisque désormais l’argument principal de tout responsable est de démontrer que son action est bonne pour le climat, les promoteurs politiques des éoliennes, et en particulier les maritimes, seraient bien inspirés de présenter le bilan carbone de leurs préconisations aux peuples dont ils ont la charge.
Les éoliennes participent au mix énergétique électrique, elles sont une possibilité de compromis acceptable dans certains cas et on leur souhaite de continuer à prospérer si elles apparaissent les plus souhaitables dans certaines localisations, mais elles ne sont ni vertes ni écologiques.
À force de commettre des abus de langage, de faire des raccourcis, nos responsables politiques sont en train de commettre des erreurs dont le pays va avoir du mal à se relever, le peuple sent bien que la généralisation des éoliennes n’est pas souhaitable pour le pays, les habitants des villes sont amusés par ces mats rencontrés en train ou en voiture, ceux des champs et des mers savent qu’ils n’en peuvent plus de chercher à les éviter. Comment résister à la vague qui voudrait en augmenter le nombre ? En réalisant que construire des engins hostiles à l’environnement n’a rien d’écologique. Utiliser le vent ne suffit pas, il faut aussi défendre la vie et l’environnement et ce n’est pas le cas.