mardi 14 février 2017



LE MOT DU PRESIDENT

Notre association entame sa cinquième année d’existence avec toujours la même motivation,
et objectivité : dénoncer le scandale éolien, continuer la surveillance de notre environnement, afin de préserver le cadre de vie, la tranquillité et la sécurité des habitants.

L’exemple du parc éolien de Montceau-et-Echarnant (21) est édifiant et résume bien toutes les nuisances subies par les riverains :

Côte-d'Or - Environnement Montceau-et-Echarnant : les éoliennes ont bouleversé leur quotidien
Jusqu’au printemps dernier, la famille Fauvé n’avait aucun problème avec les éoliennes. En mars, l’installation de six d’entre elles, plus proches de leur maison, a modifié leur « qualité de vie » : bruit, lumière ou réception téléphonique, ils dénoncent de nombreuses nuisances.
Laurence et Sylvain Fauvé souffrent « de nombreuses nuisances » depuis l’installation d’éoliennes près de leur maison. La plus proche est située à 680 mètres de leur habitation.
Le parc éolien proche de l’habitation de la famille Fauvé, lancé en 2001, compte vingt-sept éoliennes, divisées en deux parties. Des sources d’énergie qui sont situées dans les communes de Montceau, Cussy, Ivry et Santosse. Les habitants de Montceau-et-Écharnant, et notamment les riverains du moulin historique qui surplombe la commune, sont confrontés depuis plusieurs mois à une réalité nouvelle : les dernières éoliennes ont été érigées, et elles sont proches de leurs habitations. « La première est seulement à 680 mètres de notre maison. C’est une aberration ! », réagit vivement Laurence Fauvé. « La loi française en est restée à 500 mètres minimum. Mais dans d’autres pays, comme l’Allemagne, c’est le double », détaille la mère de famille, qui regrette leur « ancienne qualité de vie ».
Une première éolienne à 680 mètres de distance
« Quand le vent de sud-ouest est fort, on les entend beaucoup, même dans notre chambre avec les fenêtres fermées. Il y a le souffle des pales et un ronronnement sourd, continuel », décrit Sylvain Fauvé. Un problème de bruit confirmé par le maire de Montceau-et-Écharnant, Pascal Janiszewski, qui se souvient un jour avoir « cru que c’était des avions de chasse qui s’entraînaient ». Du côté d’Eole RES, la société qui exploite les éoliennes locales, des études sont encore en cours : « En octobre, les niveaux relevés sont normaux, mais ce n’a pas été le cas en août et septembre, où nous avons observé des niveaux de bruit élevés, notamment la nuit, même quand la machine est à l’arrêt. C’est peut-être le bruit de la ventilation de la nacelle », observe Florence Fernandez, chargée des relations externes.
Les téléphones ne « captent » plus grand-chose
Les lumières de balisages forcent également les riverains à fermer les volets pour éviter de « prendre des flashes en pleine figure toute la nuit », racontent les Fauvé, appuyés par le maire du village, qui a reçu récemment les doléances des autres habitants à propos du parc éolien : « J’ai reçu vingt-cinq courriers, qui évoquent notamment des problèmes de réception téléphonique, que j’observe moi-même. J’ai toutes les barres, mais je n’arrive pas à appeler », évoque Pascal Janiszewski. Ces problèmes de réception affectent les téléphones mobiles et, dans une moindre mesure, les fixes. Eole RES évoque à ce sujet « une grande première. Nous travaillons avec les opérateurs pour comprendre ce qu’il se passe techniquement. Ils nous ont promis de s’en occuper ».S’ils savent que les éoliennes « ne sont pas près de bouger », la famille Fauvé et le maire du village veulent avant tout « alerter les gens, qu’ils sachent ce qui les attend et prennent les bonnes décisions ».
25 % : Il s’agit, selon un agent immobilier, de la perte de valeur de la maison de la famille Fauvé depuis l’installation des éoliennes.
Manuel Desbois

Au niveau local :

Malgré des mesures de vent nettement insuffisantes le mat de mesure de Verjux est toujours en place. Nous surveillons l’évolution du projet.

Au niveau département :

C’est avec plaisir que nous avons accueilli la création de collectif « Vent de sottise 71 ».
Cette association constitue un rassemblement de six associations situées sur le département de la Saône-et-Loire : SauvCluni 3G, Environnement Responsable en Sud Morvan, Vent du Sud Morvan, Bien vivre en Charollais Brionnais, Protection de l’Environnement et du Bien Vivre et Riverains Unis pour la Défense de leurs Intérêts.
Elles ont pour objectif de se mobiliser afin d’empêcher l’installation d’éoliennes dans le département pour de nombreuses raisons, aussi bien écologiques que sanitaires et même de préservation du patrimoine.

Au niveau régional :

Le 24 septembre dernier, une soixantaine d’associations de Bourgogne et de Franche-Comté unissaient leurs forces dans leur lutte contre « le développement anarchique des aérogénérateurs » en donnant naissance à l’ACBFC, présidée par Monsieur Michel de Broissia.

Avec six autres associations nous avons signé une lettre ouverte à Madame Marie-Guite Dufay  Présidente du Conseil Régional  de Bourgogne-Franche Comté en réponse  à sa déclaration devant une assemblée de membres du  cluster éolien et de collectivités réunis à Longvic :

«Je suis inquiète face à l'intolérance d'organisations qui sont très structurées », et qui font échouer nombre de projets.
Visant ainsi les associations de lutte contre les industriels de l’éolien de plus en plus nombreuses.
extrait ci-dessous :
« Oui le recours aux énergies renouvelables est nécessaire dans la lutte contre le dérèglement climatique. Mais d’autres énergies renouvelables existent.
Pourquoi alors, dans les discours des politiciens et des élus acquis à l’éolien, y-a-t-il une confusion constante entre « énergie renouvelable » et éolien ? Pourquoi ces mêmes politiciens et élus s’obstinent-ils à vouloir imposer d’abord et avant tout cette énergie-là, alors qu’une part croissante de la population (et même les experts) conteste son efficacité et son coût et s’y oppose ?
Nous nous sommes interrogés sur ce mystère, et nous pensons avoir trouvé la réponse. Les aérogénérateurs sont maintenus par un socle en béton armé enfoui dans le sol, sur des terrains (publics ou privés) bien précis et bien repérés. Chaque machine peut donc générer facilement taxes et loyers, et des implantations peuvent être partout envisagées. Ce n’est pas le cas de l’énergie solaire de la géothermie ou du biogaz.
L’éolien serait donc l’énergie renouvelable la plus favorable à un vaste transfert d’argent public de l’Etat vers les collectivités territoriales (ainsi que vers des agriculteurs et des forestiers), par le biais de l’exorbitant tarif d’achat obligatoire par EDF de l’électricité éolienne et par l’intermédiaire des sociétés de promotion et d’exploitation des « parcs » (qui se rémunèrent au passage). Le niveau officiel de la dépense publique d’Etat s’en trouve ainsi préservé d’autant…
Voilà sans doute pourquoi, au terme du processus, quelques 75 millions de mètres-cubes de béton armé indestructible auront été enfouis dans la terre de nos champs et de nos forêts, sans résultat significatif, ni pour diminuer les émissions de CO2 (voyez l’Allemagne), ni pour permettre d’éliminer le nucléaire (voyez l’actualité).

Tout cela est intolérable et c’est pourquoi, en effet, nous ne le tolérons pas.


Au niveau national :

Rappelons que lors du débat sur le projet de loi de transition énergétique, d’âpres débats ont eu lieu sur la distance minimale à respecter entre une éolienne et une habitation. Des sénateurs ont combattu pour que cette distance soit portée à 1000 m, (le sénateur radical de gauche du Jura Gilbert Barbier) ce qui a finalement été rejeté.
Cela est tout à fait inadmissible alors que d’autres pays imposent des distances plus importantes
afin de tenter de préserver au maximum la santé des riverains sans certitude absolue.
La Bavière quant à elle a imposé  la nouvelle règle 10H. Elle protège les riverains en Bavière : les éoliennes étant toujours plus  hautes, la distance de protection devient proportionnelle à la hauteur totale des éoliennes.




Nous vous invitons également à consulter le blog de  l’association amie « Vent du sud Morvan » qui donne des informations complémentaires au nôtre.






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