Après CEOLE, FRANCEOLE en redressement judiciaire.
La nouvelle était passée inaperçue : FRANCEOLE est en redressement
judiciaire depuis le 17 mai
dernier.
dernier.
C'est malheureusement une preuve
de plus de l'incurie de l'ancienne région de Bourgogne sous
l'impulsion de son président de l'époque, François PATRIAT.
l'impulsion de son président de l'époque, François PATRIAT.
Ce dernier s'était donné
pour mission de développer, à grand renfort de subventions, la vitrine
d'une
industrie éolienne française dans la région la moins ventée de France.
L'entreprise CEOLE était créée ex-nihilo à Longvic près de Dijon. Il ne s'agissait, en fait, que de
fabriquer les mâts en acier, la partie la moins noble d'une éolienne. Le reste, notamment la nacelle
et ses équipements, provenait du Danemark, d'Allemagne ou de Chine.
industrie éolienne française dans la région la moins ventée de France.
L'entreprise CEOLE était créée ex-nihilo à Longvic près de Dijon. Il ne s'agissait, en fait, que de
fabriquer les mâts en acier, la partie la moins noble d'une éolienne. Le reste, notamment la nacelle
et ses équipements, provenait du Danemark, d'Allemagne ou de Chine.
Comme d'habitude, les choses ne se sont pas déroulées comme prévues. Les équipes techniques
de la région n'avaient pas pris conscience qu'un autre fabricant, la SIAG, réalisait déjà ces viroles
en acier au Creusot. En 2012, les entreprises CEOLE et SIAG se retrouvaient toutes deux en dépôt
de bilan. Avec l'assistance de la région, ces deux sociétés se retrouvaient fusionnées en février 2013
pour donner naissance à FRANCEOLE.
Les perspectives de développement semblaient
juteuses. N'allait-il pas falloir renouveler les parcs les
plus anciens dès 2015 ? Mais, là encore, les stratèges de la région et les investisseurs se trompaient.
plus anciens dès 2015 ? Mais, là encore, les stratèges de la région et les investisseurs se trompaient.
Pour les éoliennes de très grande hauteur,
les promoteurs préfèrent maintenant les mâts en béton.
Tout cela est bien triste pour ceux qui travaillaient dans ces entreprises. Ne prépare-t-on pas le
même sort aux jeunes qui s'engouffrent dans la filière éolienne sous l'impulsion d'une politique
énergétique purement idéologique remarquablement relayée par les média.
La région Bourgogne Franche-Comté va-t-elle encore se lancer dans une nouvelle aventure ?
Tout cela est bien triste pour ceux qui travaillaient dans ces entreprises. Ne prépare-t-on pas le
même sort aux jeunes qui s'engouffrent dans la filière éolienne sous l'impulsion d'une politique
énergétique purement idéologique remarquablement relayée par les média.
La région Bourgogne Franche-Comté va-t-elle encore se lancer dans une nouvelle aventure ?
Michel de Broissia (président de ACBFC association collectif de Bourgogne et France Comté)
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